Fleuret

sources FFE

Le Fleuret
  • Son poids total est inférieur à 500 grammes.
  • Sa longueur totale maximum est de 110 cm.
  • La lame d’acier est de section quadrangulaire et de longueur maximum de 90 cm, sa flexibilité est réglementée, limitant la rigidité et la souplesse.
  • La coquille ronde doit avoir un diamètre compris entre 9,5 et 12 cm.
  • La poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à des conditions de forme, de revêtement et gabarit.
  • Au fleuret électrique, la lame est terminée par un bouton marqueur électrique devant repousser un poids de 500 grammes.
  • Au fleuret non électrique, la lame est terminée par une « mouche » en plastique ou en caoutchouc.

Le fleuret apparaît au XVIIe siècle, à l’initiative du français Charles Bernard. C’est une épée d’entraînement et d’étude, plus légère et plus courte que la rapière, l’épée de l’époque.

Afin d’augmenter la sécurité des tireurs, cette armes d’estoc fait l’objet de quelques aménagements :La lame de section quadrangulaire est plus flexible que la lame de l’épée et la pointe de la lame est moucheté comme une fleur, d’où le nom de fleuret. Ainsi les coups de pointe risquaient moins de blesser.
Les maîtres français des XVIIe et XVIIIe siècles adoptèrent l’arme et mirent au point une technique spécifique. On pouvait faire de l’escrime sans avoir l’intention de se battre. Elégance et courtoisie étaient les qualités requises. Le fleuret se développe ainsi jusqu’au XIXe siècle à la faveur de la multiplication des salles d’armes ouvertes par des militaires en retraite.
Après l’interdiction des duels, il devient une pratique sportive. Deux écoles s’affrontent : l’italienne et la française. C’est finalement la seconde qui s’imposera en publiant la première divers traités sur la technique ( ex : Théorie de l’art et pratique de l’espée seule ou de fleuret (1653) de Charles Bernard ). En toute logique, la surface valable est le buste, les épaules et le cou puisque le but est de faire travailler les coups mortels. Et comme il s’agit d’une arme pédagogique, la priorité est donnée à l’attaquant. C’est une arme de convention : l’ intention prime sur la précision.
Devenu sport, le fleuret s’est modifié. Le fleuret électrique a été adopté en 1954. Chaque tireur est muni d’un fil électrique parfaitement isolé dit « fil de corps ». Celui-ci est branché à l’intérieur de la coquille du fleuret puis, il est placé à l’intérieur de la veste du fleurettiste. Il longe le bras, l’épaule et le dos et est relié à un enrouleur électrique, lui-même adapté à l’appareil de contrôle.
Le fleurettiste revêt un plastron métallique qui couvre la surface valable ( torse, dos, épaules). Pour que la touche soit déclarer valable par l’arbitre, elle doit avoir été portée en surface valable avec une pression de 500 grammes qui permet d’allumer la lampe de couleur attribuée à chacun des tireurs. Toutefois, le fleuret étant une arme de convention qui donne priorité à l’attaque, l’arbitre est seul habilité à accorder ou non le bénéfice de la touche. La lampe blanche indique que la touche a été portée en surface non-valable et qu’elle n’est donc pas comptabilisée.